Vous avez annoncé partir bientôt du CCN de Belfort que vous dirigez depuis 17 ans…
Oui mais je ne le quitterai pas s’il ne perpétue pas sa politique d’ouverture aux autres. Mon départ est lié à l’accumulation de fonctions (la direction d’un CCN sous entend des rencontres avec des politiques, la charge d’un budget, etc…) et à mon envie de collaborer avec l’opéra et le théâtre, ce qui m’oblige à travailler deux fois plus ! Quand je travaille en dehors du CCN, je me projette uniquement dans le temps de création. C’est ça qui m’intéresse : être davantage libre de mes engagements. Je me pose aussi la question de comment les nouvelles générations vont prendre - parce qu’elles en ont le droit - la direction des CCN.
Propos recueillis par Thomas Ferrand
revue mrmr N°9 - 2007