Petit à petit, et totalement issu de cette "attention" respiratoire, un "chant intérieur" s’est fait entendre. Mon corps n’a plus alors fonctionné que dans l’abstraction musicale. Des lignes inspiratoires, des courbes expiratoires, des temps de suspension qui à eux seuls définissaient le rythme de la mélodie du mouvement.
La danse venait tout naturellement s’inscrire dans cette portée musicale.