La danse dubocienne propose un SPECTACULAIRE non formel, non performant : Odile Duboc ne peut concevoir d’introduire dans ses créations ces "beaux moments" qu’on attend trop souvent d’une chorégraphie. Refusant la tentation du spectaculaire pensé comme performance, elle s’attache à atteindre l’émotion, non par des images fortes mais par des effets de bascule dans l’image. S’interdisant le jeu de la séduction, elle rétablit la danse comme moyen de communication, comme façon de dire le temps qui passe ou l’espace parcouru.
Philippe Le Moal