PAYSAGE
La danse dubocienne tend à créer des paysages rappelant ceux qu'on voit défiler devant soi en regardant par la fenêtre d'un train : plusieurs plans s'y superposent qui paraissent se succéder, du proche au lointain, à des vitesses différentes et sur lesquels s'inscrit, en surimpression dans la vitre, le reflet de celui qui regarde et de ce qui l'entoure. Ce phénomène est sans doute, à y bien réfléchir, l'ancêtre putatif du cinéma (voir aussi TRACE).
Phillipe Le Moal