REGARD
Ardente invitation au regard, la danse dubocienne propose une sorte d’éducation de l’œil : l’essentiel n’est pas tant de se montrer que de faire voir, de permettre à chacun de percevoir le détail accidentel dans l’uniformité, l’insolite dans le quotidien. Mais cette proposition n’est jamais didactique : c’est du cœur même de la structure chorégraphique que l’invitation est lancée, par la manière dont les danseurs se regardent entre eux et dont ce regard à la fois révèle leur mouvement, le détermine et lui donne vie...
Philippe Le Moal